mardi, mars 10, 2020







rien 
ne ressemble plus à la nuit
que ce jour
bleu










l’œil 
se perd d'abord

l'oreille
s'inquiète

l'intelligence s'éparpille

une tension
entre le discontinu
des fragments et le mouvement
qui unifie l'ensemble

le changement est contraire
à l'identité

j'entretiens
des rapports avec
des choses sans rapport

ma pensée
ma compréhension
ma vie
mes maîtrises 
tout se joue là

quand 
donc cette pensée est 
venue

?

combien sont trompeuses les apparences
surtout quand elles se
superposent

superposition
sur
superposition

réflexion
sur
réflexion 




je tente 
de me délivrer 
de la pensée dualiste 



je 
pense et 
je 
m'égare

je 
pense et 
je 
m'éparpille

je 
suis je 

et 

un seul

et

je 
ne suis qu'à 
peine

une pluralité


rêve et genèse 
dans la circulation du sens

il y a
un jeu intense
de boucles
de rétroactions

la vie est
un genre littéraire




























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire