amour
aimai aimas
aimer
aimes aimez aimât
aimée aimés
aleph
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Les hupomnêmata
au sens technique pouvaient être des livres de compte des registres publics des carnets individuels servant d'aide-mémoire
Leur usage comme livre de vie guide de conduite semble être devenu chose courante dans tout un public cultivé
On y consignait des citations des fragments d'ouvrages des exemples et des actions dont on avait été témoin ou dont on avait lu le récit des réflexions ou des raisonnements qu'on avait entendus ou qui étaient venus à l'esprit
Ils constituaient une mémoire matérielle des choses lues entendues ou pensées ils les offraient ainsi comme un trésor accumulé à la relecture et à la méditation ultérieures
Ils formaient aussi une matière première pour la rédaction de traités plus systématiques dans lesquels on donnait les arguments et moyens pour lutter contre tel défaut comme la colère l'envie le bavardage la flatterie ou pour surmonter telle circonstance difficile un deuil un exil la ruine la disgrâce
Ainsi lorsque Fundanus demande des conseils pour lutter contre les agitations de l'âme, Plutarque, à ce moment-là, n'a guère le temps de composer un traité en bonne et due forme il va donc lui envoyer sans apprêt les hupomnêmata qu'il avait rédigés lui-même sur le thème de la tranquillité de l'âme :
c'est du moins ainsi qu'il présente le texte du Peri euthumias
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