Les mots dits dans la langue
de
l’autre
sont vrais
engagent et lient en un procès, selon un contrat d’autant plus inflexible qu’ils appartiennent à la langue de l’autre. Paradoxe de cette dissymétrie hétéronomique qui tient à l’élément apparemment formel de la langue avant toute considération de contenu : l’obligation engage à la mesure même du caractère “fictif” de cette parole. Il n’y a d’engagement que dans la langue de l’autre que je parle nécessairement de façon irresponsable et fictive, dans l’expropriation. Mais la langue de l’autre est plus contractuelle, contractante, plus près de l’origine conventionnelle et fictive dans la mesure où je l’invente et donc me l’approprie, mythiquement, dans l’acte présent de chaque parole.
En ce sens
il y a
langue
de l’autre
à chaque événement
de parole
c’est ce qu’il appelle
trace
Survivre
*
comme le rêve voit ce qui
n'est pas là
le mot prononce ce qu'il ne prend
plus
.
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