mardi, octobre 03, 2017

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Les mots dits dans la langue 

de

l’autre

sont vrais

engagent et lient en un procès, selon un contrat d’autant plus inflexible qu’ils appartiennent à la langue de l’autre. Paradoxe de cette dissymétrie hétéronomique qui tient à l’élément apparemment formel de la langue avant toute considération de contenu : l’obligation engage à la mesure même du caractère “fictif” de cette parole. Il n’y a d’engagement que dans la langue de l’autre que je parle nécessairement de façon irresponsable et fictive, dans l’expropriation. Mais la langue de l’autre est plus contractuelle, contractante, plus près de l’origine conventionnelle et fictive dans la mesure où je l’invente et donc me l’approprie, mythiquement, dans l’acte présent de chaque parole. 


En ce sens

il y a 









langue 
de l’autre

à chaque événement 
de parole

c’est ce qu’il appelle 

trace

Survivre 


*



comme le rêve voit ce qui 

n'est pas là

le mot prononce ce qu'il ne prend

plus































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