la nuit s’ouvre comme un chemin sans carte
je marche dans un jardin où chaque détour m’attend
elle guide sans retenir
elle offre sans donner
tout est là pour disparaître
la musique passe comme un souffle étranger
les arbres savent déjà que l’aube effacera leurs ombres
le désir circule libre
sans nom
sans futur
je n’emporte rien
pas même un regret
le plaisir n’a pas de demeure
il voyage de peau en silence
et s’éteint sans trace
au matin
le monde reprend sa forme ordinaire
je poursuis ma route
plus léger
instruit par une nuit
qui n’a jamais voulu rester
je marche dans un jardin où chaque détour m’attend
elle guide sans retenir
elle offre sans donner
tout est là pour disparaître
la musique passe comme un souffle étranger
les arbres savent déjà que l’aube effacera leurs ombres
le désir circule libre
sans nom
sans futur
je n’emporte rien
pas même un regret
le plaisir n’a pas de demeure
il voyage de peau en silence
et s’éteint sans trace
au matin
le monde reprend sa forme ordinaire
je poursuis ma route
plus léger
instruit par une nuit
qui n’a jamais voulu rester
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