elle quitte son nom
laisse derrière
elle
l’
empreinte
d’
un souffle léger
un espace ouvert où l’être se défait pour n’exister
que dans le mouvement
et le silence
le jour s’intensifie
embrase
les contours du monde
la lumière devient
une voix
les ombrent poussent à percevoir davantage
au‑delà du visible
se porter ailleurs glisse hors du temps et du corps
plume portée par un vent secret vers des lieux
que l’esprit devine avant
que les yeux ne les
voient
près de la fontaine triangulaire
elle se tient
comme
un point suspendu
l’eau trace des lignes invisibles
le
monde
semble se plier
à la géométrie douce de sa
présence

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