j’écris je m’arrête j’écris
c’est le rythme même de la pensée
de la création
l’écriture devient
une respiration
un va-et-vient entre présence et absence
les choses sont et ne sont pas
une intuition héraclitéenne et bouddhiste à la fois
qui dit que la réalité est fluide
paradoxale
toujours en devenir
.
tout se défait sans bruit sur la page
l’écriture capte
l’instant fugitif mais le laisse filer
comme
un reflet ou un murmure
où la pensée se déploie et disparaît à la fois
l’acte d’écrire devient
un mouvement contemplatif
un dialogue avec le vide et l’être
où le mot est à la fois présence et disparition
-
j’écris je m’arrête je reprends
les choses sont et ne sont pas
tout se défait sans bruit sur la page
comme
un souffle
que le monde oublie
comme
un murmure
qui demeure à peine
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