où sommes nous
nous sommes
au centre de l’aurore
quand la lumière s’invente
encore fragile dans la buée du monde
quand vivons nous
nous vivons
dans ce battement
suspendu où la terre respire à peine
nous naissons
dans la naissance de l’astre sur la terre
dans la lente effusion du jour qui nous façonne
de son feu premier
nous sommes
à la fois cendre et étincelle
souffle et silence
poussière éveillée
qui cherche à comprendre le feu
nous
marchons
dans la clarté neuve
sans mémoire ni horizon
seulement ce frisson qui dit oui
à l’inconnu du
jour
un homme qui serait
tout entier
plongé
dans l'intuition
du soleil
serait
un simple sentiment
de lumière
Hegel
est
envisagée
la réunion consciente
de l'instance qui pense et éprouve
avec ce qui est éprouvé et
pensé
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