le plein du vide
évoque le paradoxe fécond où l’absence devient présence
le vide n’est pas néant
il est
espace
souffle
ouverture
dans ce vide se déploie une plénitude invisible
silence habité
paix profonde
énergie latente
c’est l’expérience
que le rien n’est jamais rien,
mais
une matrice où tout peut naître
un creux qui contient déjà le monde
l'immensité dissipe les soucis
la profondeur du ciel apaise les pensées
la rivière emporte les fardeaux muets
le vent défait les nœuds du cœur
la montagne réduit les peines à l’échelle du caillou
l’océan absorbe les inquiétudes comme un grain de sel
le silence étire les blessures jusqu’à les dissoudre
la nuit vaste éteint les brûlures du jour
l’horizon avale les tourments dans son immensité
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