aube
soleil sans mémoire
l’enfant court dans la lumière
le ciel se retourne
barbare
sous la pluie de feu
la bouche bleue d’un ange
chante les ruines
enfance
un ruisseau s’éveille
le bois respire en silence
mes pas sont des jeux
villes
tours de verre fumées
le cœur bat dans les néons
un rêve s’éteint lent
marine
l’eau porte des voix
navire d’encre et de vent
je dors sous la mer
mystique
un feu sans couleur,
brûle entre deux horizons
silence vivant
départ
les routes s’effacent
seule reste une lumière
je deviens l’espace
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