parole
le silence qui la porte
c’est le souffle
et
souffle qui l’emporte
aussi bien
écriture de crête écriture en crise
la phrase de ce poète émerge dans un statut de précarité et de force extrêmes s’instituant au croisement au point d’impact de la force et du sens
au plus près au plus vif du Réel la phrase est sans cesse menacée de disparition d’éclatement côtoyant en permanence ses propres bords
elle s’affirme cependant en même temps avec un aplomb solaire une puissance telle que les mots sur la page semblent se charger d’une intensité brûlante d’une vigueur et d’une tension quasi orgastiques
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