s’étrangler
rabougrir une voix
avaler mourante la langue
abolir le bruit
s’endormir
se raser
rire aux anges
une fois
sur le minuit lugubre
pendant que je méditais faible et fatigué
sur maint précieux et curieux volume
d’une
doctrine oubliée ....
tout ce qui se meut se meut
pour atteindre ce qu’il n’a pas
être convié à représenter
le jade
de l’espoir ou
de l’exil
tu ne sais rien ....
de la nuit rien
de ce tourment qui m’épuise comme la poésie
de ces mille crépuscules
de ces mille miroirs qui me précipitent
dans l’abîme
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