ici
avant
les rapides
la rive envoie
des bancs
de sable en travers
du courant jusqu’à ce que l’eau vive cède
du terrain se
détourne se heurte à l’autre rive juste
de l’écume encore à la pointe plate
des langues
de terre et le bruit
des eaux comme
des débris
de verre
des tourbillons au-dessus
desquels
les oiseaux
fusent comme s’ils voulaient
calmer les flots
et
le silence inévitable
propre
aux lieux désertés
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