je tiens
un dé
en équilibre
sur la pointe de ma plume
régulièrement
je le lance
le hasard s'abolit
tout est zone inondable
soudain
un fleuve
réfléchit
et
une fraction
d'eau
froide
et
une date
arrive
et
un souvenir jaillit
et
une sécheresse
se termine
une paire d'yeux
s'ouvre
une réalité
se fatigue
un non-sens
se réveille
reposé
et
un corps après soi
ça s'obscurcit
ça s'éclaire
au miroir
du vin la lune
au miroir
du café le soleil
Gergelyiugornya
carte postale
un son
est
une hauteur de colonne d'air
comme
un poisson
de haute mer
je sais
d'instinct
toujours m'arrêter
à la bonne
profondeur
dans l'océan des textes
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