elle marche
de façon
un peu irrégulière
trop rapide
un peu époumonée
puis lente
paralysée par les mots
qui construisent malgré eux
une pensée
qui l’encombre
et pèsent plus lourd que son sac
elle regarde
ces bosquets
qui passent devant elle comme
un pêcheur
qui a oublié son hameçon
observe les truites
elle
les regarde mais ne peux accrocher de mots
à son regard
elle rentre
dans son souffle
elle lance
ses mains en l’air ...
elle les lance comme elle n’oserait peut-être pas les lancer devant des visages
un geste à la vie
comme on
jette
une torche dans la nuit
sans prétendre apercevoir autre chose
que le vent noir mais l’envie
de la torche
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