IL Y A
un lien vertical
entre le rythme de mon pas et celui de mon écriture
comme si
une rangée de pierres
au bord de la route semblait accidentelle et
accidentellement régulière
son
dernier oui
fut
une liste détaillée
de tout ce qu'il vit de vivant en chemin
la distance devint
un impératif
bien qu'en vieillissant
tout déplacement soigne
un homme
qui confondait son visage avec
une chose vue ou presque vue dans
une forêt
ou seulement aperçue et tout juste
un peu de soleil
toujours à tes côtés toujours marchant
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