le regard
se trouve précipité
au fond de l'azur
avide d'y accrocher
un météore éblouissant
altier
intense
et de l'entraîner
dans la nasse fatale
où son ardeur s'éteindra
bientôt
presque invisible
diluée
dans le jeu
des clartés spectrales et angulaires
dans les pâles mirages
dans la vacance insipide
un jour
mes souvenirs seront mon bien
le plus précieux
octobre
je marche sous
un ciel de feuilles jaunes
il s’est mis à pleuvoir
copieusement
pas des gouttes
mais des flèches liquides
qui pénètrent la pelouse et la terre...
cette balade particulière
émouvante
se trame auprès
des rencontrés
des estompés
des éloignés
elle constitue
l'extraordinaire vie générale
divisée et commune
mobile et immobile
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