je voudrais une explication
mais
le passage clique en un éclair
je suis mort de vanité
j'ai contracté un orgueil méprisant
j'ai suivi la route infernale
je suis sortie par la porte de la matrice
me voici tributaire d'une main étrangère
le solde de mes actes me lie
rien pour remplir mon ventre
je suis secoué comme le riz dans la poêle
*
de sa lutte avec la langue
elle sort complètement épuisée
l"épuisement renouvelle l'énergie
les contrecoups sont multiples
*
le seul bien qui me reste au monde
une série de lancers...
à présent
un arrêt serait préférable...
*
elles investissent le territoire
leurs empreintes sont observables
une intrusion sous-cutanée...
une plongée...
une performance...
les fleuves évidemment impassibles au cycle de l'eau
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