toutes choses bien trop réelles
on ne bouge pas
on est vivant
on est bien
on est parfait
l’intérieur avec l’extérieur fait bientôt
partie de vous
tu n'es pas obligé de faire de ta vie
un étendard
alors que vous comprenez que vous n’avez jamais cessé
de rire de la mort
les feuilles mortes continuent de suivre le courant
de la rivière au bord de laquelle
il n'y a personne
à l’arrière-plan
sombre vigne vierge au bord de la galerie
toutes les choses semblent
leur propre signe
parfois un fil bouge
la cause reste hors champ
et les noms qui y poussent se ramifient
vers d’autres référents
une agréable odeur de saucisses qui grillent
s’en prend au sens
en même temps qu’une vieille photo
presque invisible où l’on croit distinguer
des filles qui lézardent
il ne s'agit pas d'être malheureux
ce qui est là est là
simplement on traverse
près
d’
un vieux chasseur-bombardier
des années 42
l’âme s’instaure elle-même
les beaux symboles je les garde pour moi
on agit où l'on peut et si peu que l'on peut
les heures passent sur la table
passer
la ligne mais dans quel sens
?
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