Viktor Koshel
photography
*
calme est la surface
calme
quand on ne parle plus
ce paquet blanc
vert et gras
vapeur jamais nouvelle...
petit dieu à soi qu'on peut maudire
à l'occasion
éboulement
chaud au cœur
ils le savent
les rares
qui ont vu à travers les fissures
et senti la chaleur frapper
en écrivant
un livre
il faut tout de même réfléchir
les gens
sont attirés par
les gens
une faim de flammes
sur mille lieues
une multitude innombrable
le
culte
des faits est
une méthode d'insensibilisation
le
soleil
est tombé
d’étranges
odeurs brûlent
dans le rêve et les visions
sauvages du soir
l’œil
du dieu repose
sur
la terre
chaque esprit
est
un œil
capable de pénétrer
la matrice de laquelle il est issu
humides et toujours
forces
aveugles
vent nocturne
rêve ...
le livre est un monde
le critique éprouve
devant le livre les mêmes conditions
de parole que l’écrivain devant le monde
l’âme hors
avant de mourir
tout ce qui se mesure meurt
le propre
de la miséricorde
c'est
de conserver
un livre
une faim
une multitude
une méthode
un œil
un monde
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