L’ouvrage
Polygraphies – Les frontières du littéraire
est publié sous la direction de Jean-Paul Dufiet et Élisabeth Nardout-Lafarge. Dès la préface, les deux chercheurs font part de leur étonnement devant le fait que cette notion de polygraphie a été peu considérée par la critique, alors qu’elle paraît particulièrement opérante, en particulier dans le champ de la littérature contemporaine :
des concepts « post-modernes » tels que celui de l’écrit hétéroclite, de l’intertextualité, ou encore toute la réflexion sur les limites génériques entrent facilement dans le cadre d’une interrogation sur la polygraphie ; ce qui fait dire aux auteurs que cette dernière possède une « capacité analytique » opérant pour les auteurs comme pour les œuvres.
Le recueil s'inscrit dans cet écart entre une notion considérée comme révolue et une pratique textuelle toujours bien vivante, à partir de cette affirmation forte, présentée au début du résumé de quatrième de couverture : « La plupart des écrivains sont des polygraphes. »
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