Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
samedi, septembre 17, 2011
voici maintenant un rassemblements des
et dans les branches on entend des voix
aile noire mouchetée piquée de blanc
les pins cembro
arolle
comme dans les pinèdes
.
.
1 commentaire:
f
a dit…
Épicure, dans sa 'Lettre à Pythoclès' (dédiée aux problèmes de l'astronomie), écrit en bleu adorable, ceci :
L’éclair devance le tonnerre dans les orages parce que les corpuscules propres à produire l’éclair s’échappent des nuages aussitôt qu’ils ont été frappés par le vent, tandis que le vent ne produit le tonnerre qu’un peu après, en roulant à travers les nuages. C’est peut-être aussi que, l’éclair et le tonnerre tombant en même temps, l’éclair nous parvient avec plus de vitesse, tandis que le tonnerre va plus lentement ; car c’est ce que nous voyons arriver sur la terre pour certains corps que nous apercevons à distance frappant d’autres corps dont le son ne nous parvient qu’après. La foudre peut se produire par suite du rassemblement de beaucoup de vents, de leur tourbillonnement violent, de leur embrasement, de la brisure du courant dans l’une de ses parties et de la chute violente qui s’ensuit vers les lieux inférieurs, cette brisure ayant lieu parce que les lieux voisins sont rendus plus denses par la compression des nuages.
*
Les étoiles filantes peuvent provenir tantôt d’un frottement des nuages suivi d’une chute de feu là où le feu viendrait à se condenser en souffle, comme nous avons dit à propos des éclairs ; tantôt d’un rassemblement d’atomes propres à produire le feu, rassemblement convenable à l’accomplissement de cet effet et suivi d’un mouvement du feu selon la direction même dans laquelle il a été lancé par les directions composées des atomes réunis ; tantôt enfin d’un rassemblement de vents sous la forme d’une nuée épaisse, celle-ci venant à s’embraser en conséquence d’une rotation, puis le feu brisant ce qui l’enveloppe et se portant vers le lieu où il est lancé par les impulsions qu’il a subies.
Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage. Henri Michaux , Face aux verrous.
Du "Dao" originel du commencement du réel des signes célestes des formes terrestres des règles saisonnières de l'examen des choses obscures des esprits essentiels de la chaîne originelle de l'art du maître des évaluations fallacieuses de l'équivalence des moeurs des résonances du "Dao" de l'inconstance des choses des paroles probantes de l'utilisation des armes montagne de propos forêt de propos du monde des hommes du devoir de se cultiver de la synthèse ultime
1 commentaire:
Épicure, dans sa 'Lettre à Pythoclès' (dédiée aux problèmes de l'astronomie), écrit en bleu adorable, ceci :
L’éclair devance le tonnerre dans les orages parce que les corpuscules propres à produire l’éclair s’échappent des nuages aussitôt qu’ils ont été frappés par le vent, tandis que le vent ne produit le tonnerre qu’un peu après, en roulant à travers les nuages. C’est peut-être aussi que, l’éclair et le tonnerre tombant en même temps, l’éclair nous parvient avec plus de vitesse, tandis que le tonnerre va plus lentement ; car c’est ce que nous voyons arriver sur la terre pour certains corps que nous apercevons à distance frappant d’autres corps dont le son ne nous parvient qu’après. La foudre peut se produire par suite du rassemblement de beaucoup de vents, de leur tourbillonnement violent, de leur embrasement, de la brisure du courant dans l’une de ses parties et de la chute violente qui s’ensuit vers les lieux inférieurs, cette brisure ayant lieu parce que les lieux voisins sont rendus plus denses par la compression des nuages.
*
Les étoiles filantes peuvent provenir tantôt d’un frottement des nuages suivi d’une chute de feu là où le feu viendrait à se condenser en souffle, comme nous avons dit à propos des éclairs ; tantôt d’un rassemblement d’atomes propres à produire le feu, rassemblement convenable à l’accomplissement de cet effet et suivi d’un mouvement du feu selon la direction même dans laquelle il a été lancé par les directions composées des atomes réunis ; tantôt enfin d’un rassemblement de vents sous la forme d’une nuée épaisse, celle-ci venant à s’embraser en conséquence d’une rotation, puis le feu brisant ce qui l’enveloppe et se portant vers le lieu où il est lancé par les impulsions qu’il a subies.
(buon viaggio !)
Enregistrer un commentaire