réveil étonné par le silence
.tressaillement de l'âme avec Campo et le Tigre Absence
.
Je te reconnaîtrai d'all immortale silenzio
dans l'immortel silence
la noire cordelette qui noue aux cieux
de cent cinquante fois sept noeuds de soie
.Grazie per il silenzio
1 commentaire:
Cher ami,
je viens de découvrir ces jours-ci deux magnifiques poèmes de Martin Heidegger, apparemment jamais publiés ni sérieusement étudiés (cf. George Steiner, The Times Literary Supplement, 1999), trouvés dans sa correspondance avec Hannah Arendt. Ils sont tout simplement sublimes... N'ayant pas leur traduction en français (seulement en espagnol), et ne m'aventurant pas à les traduire, je vous les cite en allemand :
Gottlos der Gott
allein, sonst keins
der Dinge-
erst wieder Tod
entspricht
im Ringe
dem Frühgedicht
des Seyns
*
Ein Gegenblick zum Blitz des Seyns
ist Denken
denn, von ihm erschlagen,
schlägt es in die Fuge
eines Wortes: Blick und Blitz
die -nie Besitz
sich übersehenken
aus dem Kruge
eines Weins
verborgener Reben.
Sie entstreben
einer Erde
die den Hirten Himmel werde
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