des floculations de cirrus suspendus
précipitent
dans le tube du ciel au-dessus de la rue
couvrent d’
un toit
l’œil vieillissant dans sa flaque
enfermant ses
reflets sous
une croûte de glace
Crac
sourd mais
les détails déferlent
bourdon de mille traits
chacun infiniment spécifique
apparent
l’art du temps à la teneur des tons
engrenages
et leviers
d’
une seule main
cachés sous la chair
convergent pour soulever ce stylo
parmi la riche cacophonie de chants d’oiseaux du matin,
choisissez-en d’abord
un
puis un autre
et servez-vous de chacun
tour à tour en guise de premier plan
par quoi entendre
le tout
l’œil regarde dehors
et des rangées de moutons aléatoires paissant au-dessus du parc
se nourrissent
de la seule herbe qu’il y a en ce matin d’hiver
dans l’esprit
l’œil oui
vieillissant dans sa flaque
mais ouvert .
OUVERT
Blackburn
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