mardi, août 16, 2022


la lune 

blanc vase de nuit 

se déverse


j’ai 

sans lutter 

abandonné toutes mes couleurs 


là où 

des âmes épuisées se reposent 


il faut de la féminité ...































la langue à rechercher

dans la magie ...


dans ce pays au lieu de l'exiler...


asile au désert ...

dès qu'il fait sens ...


assigné à résidence...


jamais l'espace...



le charme opère

simplement 

singulier ...


dans la trame ....


étape 


poussière

de l'évolution ....


*


la 
poésie vie 
dans 

un monde 
fait d’épaisseurs superposées 

terre 
mer
brume 
nuages

ciel invisible


tout cela 

paraît à peine bouger

sinon la légère ligne ou bave d’écume

le long des plages qui s’incurvent 

vers la droite


*


de quoi 

s’est protégée l’orange 

abritée sous 

une peau épaisse 



d’

un froid

plus intense sans doute


elle disait que S. prévoyait la rigueur de l’hiver 

à la quantité de robes superposées 

dont s’enveloppe 

l’oignon



***



les lignes indéfiniment se poursuivent

mais les lignes transversales 


les branches 
des arbres  passent au-dessus des murs

les rivières 
courent au-dessous des ponts

les ronces 
vont partout comme les bêtes à quatre pattes

les oiseaux 
sillonnent le ciel bas tout à leur aise


les nuages

les éclaboussures les brises 

continuent prises dans leur élan de s’éloigner 

vers l’ubac et vers l’adret



qui 

se reposent près des eaux qui ne sont pas 

terrestres


qui 

errent dans des brouillards sans cesse variant 

leur densité


près 
d’accotements 
où 

l’on n’échappe guère à 

une peste




ça

on ne le sait pas


on ne sait pas


ça 

se pourrait bien


laisser tranquille













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