Balthazar Burkhard
Aile de Faucon, 1988
Archaïsme et expérimental, ce couple paradoxal dit bien à quel point l'indifférence aux règles est avant tout une manière d'avancer une proposition esthétique en dehors de toute idée de progrès
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L.A. photographie de la photographie contemporaine
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L.A. photographie de la photographie contemporaineMichel Poivert/ Flammarion
août 2010
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Miroslav Tichy, MT INV.NR 5-7-68, UNTITLED
UNDATED, ( 1960-1995) p. 75.
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L'idée expérimentale comme indiscipline technique rejoint ainsi un point essentiel de la mythologie des avant-gardes : l'idéal d'un art démocratisé.
La photographie théâtralisée permet d'enraciner la question photographique dans l'histoire générale de la représentation...
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L.A. photographies de la photographie contemporaine
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L.A. photographies de la photographie contemporaineMichel Poivert /Flammarion
août 2010
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Avec de haut en bas Jean-Luc Moulène, produit ( nu assis), Berlin 1996, p.196
Jeff Wall, citizen 1996, p.156
Désirée Dolron xteriors VIII 2001-2006 p.210
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Comment interprété les mises en scènes de Désirée Dolron
où semblent se jouer parfois des rites mystérieux ?
Il n'y a pas d'évènement inaugural de la photographie contemporaine dans sa dimension la plus spectaculaire de mise en crise du médium lui-même...
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L.A. photographie de la photographie contemporaine
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L.A. photographie de la photographie contemporaineMichel Poivert / Flammarion
août 2010
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Avec Andreas Müller-Pohle, digital scores V
( after Nicéphore Niepce 1998) P.42/43
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L'image transforme t-elle un espace ?
constitue-t-elle un acte ?
Donne -t-elle au langage la chance d'une expérience poétique renouvelée ?
La définition de la photographie contemporaine relève a priori de l'évidence : il s'agirait des productions diverses et variées d'images photographiques qui nous sont contemporaines. Il s'agit, bien sûr, de tout autre chose...
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L.A. photographies, de la photographie contemporaine
Michel Poivert / édition Flammarion
août 2010
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avec de haut en bas Helen Lewitt, New-York 1980 P. 37
Stanislas Amand, le Ballon 1997, P. 195
Elina Brotherus, der Wanderer, 2004, P.212
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De quoi la photographie contemporaine est-elle contemporaine ?
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pour Agnès
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Sylvie Doizelet, qui pratique la capitale anglaise depuis l'adolescence, a pris lors de ses récentes promenades quelques instantanés qui traquent Londres dans Londres - quelques-unes des innombrables mises en garde qui attendent le Londonnien à chaque pas
Dans la gare, les parapluies sont dangereux. Leurs baleines perfides perforent les poumons des voyageurs de banlieue. Il arrive que deux parapluies se battent en duel, impunément. Le chef de gare feint de ne rien remarquer. De toute façon,Scotland Yard arriverait trop tard, et le Bobby de service est à l'hôpital, victime d'une chute sur le sol glissant
La grille des mots croisés du Times l'obsède chaque matin, à l'heure du thé, dans son pub favori. Il tient la page ouverte, à demi pliée, observe les cases noires et blanches où se répandent quelques miettes de scones. Il attend qu'un rayon de soleil, ou l'éclair d'un des néons du bar, survienne et dépose une trace fugitive sur le papier froissé, dans l'espoir chaque jour déçu d'y déchiffrer les raisons de sa chute.
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Sylvie Doizelet, qui pratique la capitale anglaise depuis l'adolescence, a pris lors de ses récentes promenades quelques instantanés qui traquent Londres dans Londres - quelques-unes des innombrables mises en garde qui attendent le Londonnien à chaque pas.
Et Jean-Claude Pirotte a, en quelque sorte, légéndé les clichés, qui lui ont inspiré de courtes fables disant à la fois l'air du temps, la mémoire perdue, et les dangers qu'affronte aveuglément l'être humain dans un univers en voie de délabrement, ou de métamorphose inquiétante. Cent cinquante ans après Les cris de Londres, en voici donc les périls
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Dans la gare, les parapluies sont dangereux. Leurs baleines perfides perforent les poumons des voyageurs de banlieue. Il arrive que deux parapluies se battent en duel, impunément. Le chef de gare feint de ne rien remarquer. De toute façon,Scotland Yard arriverait trop tard, et le Bobby de service est à l'hôpital, victime d'une chute sur le sol glissant.
La grille des mots croisés du Times l'obsède chaque matin, à l'heure du thé, dans son pub favori. Il tient la page ouverte, à demi pliée, observe les cases noires et blanches où se répandent quelques miettes de scones. Il attend qu'un rayon de soleil, ou l'éclair d'un des néons du bar, survienne et dépose une trace fugitive sur le papier froissé, dans l'espoir chaque jour déçu d'y déchiffrer les raisons de sa chute.
Philippe Sollers, Fleurs, Hermann Littérature, prologue
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Mon lecteur, ma lectrice, est sûrement au courant du fonctionnement sexuel reproducteur des mammifères et des fleurs, mais après tout ce n'est pas sûr. De brèves questions auprès d'individus, pourtant cultivés par ailleurs, m'en convaiquent. D'où ce rappel élémentaire
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Étamines ( du latin stamen, fil ) : organe mâle des plantes à fleur, formé d'une partie mince, le filet, et d'une partie renflée, l'anthère, qui enferme le pollen.
Pistil ( latin pistillus, pillon ) : ensemble des pièces femelles d'une fleur, résultant de la soudure de plusieurs capelles et comprenant l'ovaire, le style et le stigmate. Synonyme : gynécée ( du grec gunê, femme ). Placenta ( mot latin, galette ) : région de l'ovaire où sont fixés les ovules
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Pollen : mot latin, farine. Poudre que forment les grains microscopiques produits par les étamines et dont chacun constitue un élément reproducteur mâle
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Stigmate ( latin stigma, marque de flétrissure, de plaie, de maladie, trace, marque honteuse, exemple : " les stigmates du vice " : orifice respiratoire des trachées chez les insectes, les arachnides, plaies qui reproduisent celles de Jésus crucifié chez certains mystiques chrétiens, et enfin, ou surtout, partie supérieure du pistil qui reçoit le pollen
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Étamine est un mot qui paraît féminin, et pistil masculin : erreur
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On peut rêver de deux sciences possibles : la gynécologie et la pistologie, sans parler de l'étaminologie et de la pollénologie.
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L.A. photographie, juillet 2010, Ollomont.
Fleur de Lys, pureté.
Sébastien Galland
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Souviens-toi qu'il n'est rien de plus solide que le silence, qu'il est un refuge où la générosité se tient imprenable, où la pensée est libre de ses croissances. Celui qui de sa suie voudrait assombrir tes clartés, repousse-le impitoyablement, sans prêter jour à sa moindre faille. Si tu t'abstiens de chérir tes semblables, fortifie-toi parmi les survivants d'un peuple sans royaume ni avoir
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Tes actions ne possèdent pas davantage de sens que l'univers où elles s'inventent. Leur éclat, supposé réel, n'affecte la circonstance d'aucun bien dont tu puisses t'enorgueillir. Elles rejoindront le cortège des fumées et de la cendre
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Voilà pourquoi il sied de se détacher, appliquant chacun des cinq sens à une matière dont l'invincible neutralité peut seule accoucher l'oeuvre de solitude
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Source texte la Polygraphe 27/28/29 Compact
Sébastien Galland enseigne la philosophie à Montpellier et traduit des oeuvres de Ficin,
Giordano Bruno, et autres auteurs de la Renaissance
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à ce jour avec le mot silence
TONNERRE ESPRIT PARFAIT
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Je suis le silence qu'on ne peut pas percevoir
et l'idée dont on se souvient souvent.
Je suis la voix à résonance variée
et la parole à répétition multiple.
Je suis la prononciation de mon nom à moi.
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Ne m'ignorez nul part. Jamais.
Soyez sur vos gardes. Ne restez pas sans rien savoir de moi.
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Je suis le silence qu'on ne peut pas percevoir
et l'idée dont on se souvient souvent.
Je suis la voix à résonance variée
et la parole à répétition multiple.
Je suis la prononciation de mon nom à moi.
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Ne m'ignorez nul part. Jamais.
Soyez sur vos gardes. Ne restez pas sans rien savoir de moi.