mardi, mars 04, 2025


on déteste les gens à cause de leurs erreurs tellement plus qu'on ne les aime pour avoir bien fait que la façon la plus simple de vivre est de ne rien faire de ne rien dire et de n'aimer personne




A cette question 

où es-tu monde admirable 

un vers emprunté au poète allemand Schiller 
la réponse qui s'impose est d'abord 
celle-là 

il est là
sous nos yeux admiratifs

ce monde imaginaire qu'a su créer Rooney 










soyez unis 
millions d’hommes  
qu’un seul baiser 
enlace l’univers 
Frères 
au-dessus du pavillon 
des étoiles 
doit résider 
un père bien aimé 



























j'étais le murmure en marche

un minuscule jardin de lettres 


les terreaux

les thuiles

le bozon



golden lotus

alvéole cristalline


dans l'oreille trois gouttes de lumière froide






le silence
est-il
trop fort
doit-il
être dilué
dans l'alcool
la conversation
et la 
musique




























toutes ces ombres 
tous ces sifflements et ces trilles 
toute cette vraisemblance 


c’est 
comme 
la brume 
comme la fumée 

transparent et fuyant




ce sentiment de fausseté que j’ai en écrivant pourrait être représenté par cette image : quelqu’un attendrait devant deux trous creusés dans le sol une apparition qui ne doit surgir que de côté droit 





























mais alors que justement ce trou-là reste obstrué par une paroi assez opaque une apparition après l’autre sort du côté gauche cherche à attirer le regard sur soi et finit par y parvenir sans effort grâce à une ampleur   croissante, qui finit même par recouvrir la bonne ouverture quel que soit le moyen de défense pour empêcher cela  Mais voilà si on ne veut pas quitter cette place 

et cela on ne le veut à aucun prix 

on doit s’accommoder de ces apparitions qui pourtant en raison de leur fugacité  

leur force s’épuise dans le fait même d’apparaître  

ne peuvent suffire mais quand par faiblesse elles s’arrêtent on les disperse vers le haut et dans toutes les directions juste pour en susciter d’autres parce que leur vision prolongée vous est insupportable et aussi parce que l’espoir subsiste qu’après épuisement des fausses apparitions les vraies pourront enfin surgir















de l'autre
côté 
de la page
l'ombre
du 
poème




























03032025

toujours mes yeux las se réveillent à l'étoile...


le silence est l'espace

silence 
est musique
nirvana est samsara


le grand crétet

vallée de grand maison


ici poésie

une décision minimale

une décision de poésie 




















refuge du nant du beurre 

col des tufs blancs


un jour

temps les pierres le vent



pointe du dzonfié

siècle de vent


cormet d'arêches

la coire


il n'y a pas d'eau mais les yeux brillent 


grand nâves

beauregard


l'eau descend jusqu'aux arbres

le ciel monte jusqu'aux lèvres



la description
d'une construction
est chose partielle
que complète
lecteur tenace
la perception
de ce qui
manque










































le quermoz