jeudi, décembre 04, 2025


idées-forces essentielles 

Composer un monde en commun 

Une théologie politique de l’Anthropocène de Gaël Giraud


L’Anthropocène impose 
de repenser radicalement nos institutions

nous sommes devenu 

une force géologique capable de modifier le climat et la biosphère

le cadre politique moderne 

État-nation souveraineté absolue propriété privée sans limite 

n’est plus adapté aux enjeux planétaire










La propriété privée 
doit être repensée à la lumière des limites de la Terre

Gaël Giraud 

montre que la propriété privée n’est pas un droit absolu 

mais une construction politique

dans une planète finie

elle doit être rééquilibrée avec la notion de communs

gérés collectivement



Les communs sont le cœur 
d’une nouvelle organisation sociale et écologique

air eau climat sols biodiversité

mais aussi santé culture information démocratie 

ces biens vitaux doivent être protégés par des institutions collectives

pas abandonnés au marché 

ni aux États seuls



Le christianisme 
peut nourrir une politique du commun

la théologie chrétienne 

notamment la pensée de 

l’Ascension et du trône vide

inspire une vision du pouvoir non autoritaire 

un pouvoir délibératif partagé non-dominateur

ouvert à la responsabilité et au soin




Le pouvoir doit être pensé comme 
un espace ouvert non comme un monopole

l’imaginaire politique moderne associe pouvoir à souveraineté, 

domination, propriété. 

Gaël Giraud propose une conception du pouvoir 

comme espace 

de parole de participation de coopération



La crise écologique est aussi 
une crise spirituelle et anthropologique

l’Anthropocène révèle que notre rapport à la nature 

fondé sur l’exploitation la maîtrise l’extraction 

est aussi un échec culturel et spirituel

nous devons réapprendre à habiter le monde non à l’utiliser



Les États-nations sont incapables 
seuls de protéger les communs planétaires


le climat la biodiversité ou les océans 

exigent des institutions internationales nouvelles

capables d’imposer des règles 

de gérer des biens communs mondiaux et de dépasser 

la logique concurrentielle des nations



La transition écologique exige 
une transformation économique profonde


Gaël Giraud critique le paradigme néolibéral et propose 

une économie plus relocalisée

décarbonée

attentive au vivant

orientée vers le bien commun plutôt que vers 

la croissance infinie



Une nouvelle culture du temps
de la fragilité et de l’interdépendance est nécessaire

l’Anthropocène nous rappelle 

que nous ne sommes pas des individus isolés 

mais des êtres interdépendants vulnérables

pris dans un tissu vivant

l’humanité doit apprendre la sobriété

la coopération et le soin


Composer un monde en commun 
une tâche politique, spirituelle et poétique

L’ouvrage n’est pas une solution technique 

mais une invitation 

inventer ensemble un monde habitable 

juste durable

cela implique d’unir 

sciences

théologie

philosophie

arts

mouvements sociaux

action politique






version poétique et mystique de la pensée de 
l’Ascension et du trône vide 

l’Ascension est un souffle qui s’élève au-delà des collines du monde un pas de lumière qui quitte la terre et laisse derrière lui un espace ouvert un sanctuaire sans maître là où les anciens avaient dressé des trônes de pierre et de sang il ne reste qu’un vide vibrant un silence où circule une présence sans visage comme si le pouvoir le vrai avait refusé d’être serré dans une main humaine

Ce vide n’est pas absence mais source secrète une brèche par laquelle descend la clarté un signe que nul ne peut régner en s’emparant du ciel que toute domination se brise contre la transparence du divin le trône reste offert à personne et à tous une demeure où se réverbère l’infini sans jamais devenir possession

Ainsi le pouvoir devient un chemin un cercle vivant un espace à traverser ensemble car nul ne peut s’y asseoir sans perdre son âme la Terre elle-même respire dans cette clairière céleste nous rappelant que le monde n’est pas un empire à conquérir mais un mystère à garder en commun

Et dans le ciel ouvert où le Christ s’est effacé demeure la trace d’une lumière qui ne commande pas mais appelle une invitation à tisser la justice comme on tisse une étoffe de vent à partager la Terre comme on partage le feu sacré à faire de nos gestes un royaume sans roi où circule l’esprit du commencement



une vision spirituelle du politique

l’Ascension n’est pas un retrait divin mais 

une dissémination du divin

le spirituel n’est plus placé 
au sommet d’une pyramide de pouvoir

il circule
il habite les relations
il sanctifie le commun

le pouvoir n’est plus une verticalité mais 

un horizon partagé


Version ultra-courte

Jésus refuse de s’asseoir sur un trône terrestre

le trône reste vide

le pouvoir humain n’est donc jamais absolu

le monde ne peut pas être possédé

le politique doit être commun délibératif partagé



























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