ne bougez pas laissez parler le vent le paradis est là
dans le frisson de l’air
dans la phrase inachevée du monde
là où rien ne veut durer et tout pourtant respire.
étrange aisance à n'être rien
*
je suis la faille dans la syntaxe du jour
je suis le soupir avant la lumière
je suis la poussière pensante du temps
je suis la mémoire d’un feu sans témoin
je suis ce qui passe et ne s’explique pas
je suis une danse au cœur de l'existence
je suis un signe cosmologique
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