le nombre d’or n’est pas seulement une proportion
c’est une pulsation de l’univers
il est la mesure secrète par laquelle la nature s’accorde à elle-même
le rythme par lequel la beauté devient évidence
dans la coquille du nautile
dans la fleur de tournesol
dans la spirale des galaxies
la même loi silencieuse s’inscrit
comme si le monde se souvenait d’une origine commune
le nombre d’or n’impose pas l’ordre
il le révèle
il est la manière dont le chaos trouve sa danse
dont la lumière se distribue sans excès
entre la rigueur et la grâce
il trace la ligne médiane
celle où la forme respire
le nombre d’or est le langage secret de l’équilibre
ni raison froide ni hasard
mais le battement d’un cœur cosmique
où chaque chose occupe sa juste place
par fidélité à la beauté première
le nombre d’or n’est plus dans la pierre
ni dans la coquille
ni dans l’étoile
il est dans le cœur qui bat en accord avec le monde.
entre l’ombre et la clarté
il trace une ligne invisible
celle du juste milieu
non la tiédeur mais la plénitude.
quand l’âme s’y accorde
elle trouve sa géométrie secrète
l’esprit tend vers le haut
le corps vers la terre
et entre les deux un feu tranquille demeure
le nombre d’or est cette harmonie vécue
cet instant où l’être ne cherche plus rien
car tout s’équilibre en lui
la raison et le rêve
le silence et le chant
la mesure et l’infini
le monde entier respire à travers lui
l’homme devient figure du cosmos
spirale vivante où Dieu se souvient de lui-même
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