vendredi, octobre 10, 2025

coda  vers l’Un

quand toute chose s’accorde
le nombre se tait
il n’y a plus de proportion
tout est équilibre.
les formes se replient dans la clarté qui les portait
comme les vagues rentrent dans la mer
ce qui fut cercle angle spirale
devient pure vibration
le monde respire sans géométrie
la lumière n’a plus besoin de cadre
tout est juste,
parce que rien n’a plus à être mesuré
alors le divin n’est plus trace
ni règle ni loi 
mais présence
une présence sans contours
éternelle et mouvante
où l’œil le cœur et le monde
ne sont plus que la même lumière
et dans cette lumière
le nombre d’or s’efface
comme un sourire dans l’aube




























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