d’un trait qui figure et défigure
le geste pur de la création
tailler dans le papier dessiner dans l'air
naissance et effacement dans le même élan
la main qui trace la forme
et déjà la fait trembler
poussières sculptées
peinture
atelier rempli de projets blancs
la matière qui pense
la lumière
le silence
qui se souvient d’avoir été couleur
dans le monde béant
pourquoi si calme
parce que tout bouge en dessous
le calme n’est qu’
une peau
le repos
d’un tumulte
qui respire sans bruit
ce que l’on tend pour guider
ce que l’on relâche pour suivre
le lien fragile entre le désir et le vide
laisses
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