vendredi, octobre 31, 2025


d’un trait qui figure et défigure


le geste pur de la création

tailler dans le papier dessiner dans l'air


naissance et effacement dans le même élan 
la main qui trace la forme
et déjà la fait trembler


poussières sculptées 








peinture

atelier rempli de projets blancs


la matière qui pense 
la lumière


le silence 
qui se souvient d’avoir été couleur

dans le monde béant







pourquoi si calme

parce que tout bouge en dessous


le calme n’est qu’
une peau

le repos 
d’un tumulte 
qui respire sans bruit










ce que l’on tend pour guider
ce que l’on relâche pour suivre
le lien fragile entre le désir et le vide


laisses















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