mercredi, octobre 29, 2025


poetry

syntaxe oblique et instabilité du sens

la phrase ne s’installe jamais dans une structure fixe 

 

elle 
glisse

se suspend
se replie sur elle-même


ce n’est pas la pierre mais le reste du mot qui s’incline





























on ne sait plus si la pierre est réelle métaphorique 
linguistique 

la phrase fabrique son propre champ de tension
sans clôture logique



lexique scientifique et poétique entremêlé

vocabulaire scientifique 
technique  
vision lyrique

pour désorienter la lecture 
tout en élargissant la portée du langage


mesure 
détournée des flux internes

le souffle calcule 
la distance entre deux absences



tension 
entre physique et métaphysique
entre calcul et souffle 

deux régimes du réel qui cohabitent sans hiérarchie




abstraction incarnée

le poème ne décrit rien mais fait advenir une matière verbale  
le langage devient expérience
les mots agissent comme des objets sonores ou des surfaces de contact


la structure se défait dans son propre rythme


décrit aussi bien la phrase que le monde qu’elle évoque




effacement du sujet

le je disparaît  

il n’y a plus de locuteur identifiable
seulement un champ de forces où le langage pense à travers lui même

cela crée un effet impersonnel
presque minéral 
la parole devient phénomène plutôt que confession



le sens comme vibration

au lieu d’un message
un événement linguistique  
le sens n’est jamais donné
il oscille se cherche

aucune origine seulement des variations de seuil

ce qui compte, ce n’est pas le contenu mais le mouvement du passage
la vibration du seuil où la pensée devient matière
















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