spectres
âmes sensibles
fantômes réels
présences à peine sensibles
je vous poursuis dans ce monde fermé
tristement mortel
les voyageurs du temps
après s’être oublié à fond pendant trois quarts d’heure
le Philosophe se remercie humblement
d’exister
il salue
les arbres
les oiseaux
les marées
les étoiles
les brises
les fleurs
la pensée est
un remerciement constant
rien d’autre
son intensité
envahit le corps tout entier
dans ses moindres ramifications nerveuses
le coeur peut s’arrêter
la pensée vivra
Désir
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