je vais vers l’au-delà
et toute peine
sera
un jour
un aiguillon
de l’extase
encore quelques temps
et
une fois délivré
je gis
enivré
dans le sein de l’Amour
la vie infinie
coule puissamment en moi
je regarde d’en haut
vers toi en bas
près de ce tertre
s’éteint ton éclat
une ombre
apporte
la fraîche couronne
o ! aspire-moi
bien-Aimée
avec force vers toi
que je m’endorme
et puisse aimer
je sens de la mort
le flux rajeunissant
mon sang se change
en baume et en éther
je vis des jours
pleins de foi et de courage
et je meurs pendant les nuits
dans
un embrasement sacré
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