mardi, octobre 04, 2022


nous évoluons

perpétuellement avec la conscience

de cet  autre  totalement étranger non humain 

bourdonnant à l’intérieur de nous comme 

un tambour tendu

esquivant soigneusement 

toute réflexion trop explicite à son sujet

attentifs à la chair et à la pierre 

du monde réel


*




















quel vivant quel être sensible n’aime avant tous les prodiges de l’espace s’élargissant autour de lui la joie universelle de la Lumière avec ses couleurs ses rayons et ses vagues  sa douce omniprésence dans le jour qui éveille 




le tableau 

en même temps que le poème

 

c’est magnifique 

de ne pas accepter la dislocation entre d’

un côté 

ce qu’

il y a à voir 

et de l’autre 

ce qu’

il y a à dire 


c’est la même chose
















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