samedi, avril 10, 2021


&

suppose 
que la peur que provoque toute découverte du monde 
soit si grande qu’elle rende l’écriture 
presque impossible 

?



les Tablettes se présentent 

comme la traduction de tablettes 

sumerio-akkadiennes 

vieilles de 4000 ans






















les Tablettes croisent génialement 

archéologie
anthropologie
philosophie 
sémiologie et poétique

en 
interrogeant
via 

une imposture

les rapports 
qui régissent le réel au langage... 


chaque 
poème 
est 

un nouveau départ 

à 
partir 
d’

un lieu 

à peine différent

















le Bouclier ou l'Écu de Sobieski Scutum est une petite constellation qui se trouve juste à l'est de la Queue du Serpent  Il s'agit de la 5e plus petite constellation  mais sa position sur la Voie lactée lui permet de posséder un certain nombre d'objets célestes intéressants Située à 10° en dessous de l'équateur céleste cette constellation est visible depuis quasiment n'importe quelle latitude terrestre


cette constellation est l'une des seules avec la Chevelure de Bérénice qui doive son nom à un personnage historique en l'occurrence le roi de Pologne Jean III Sobieski  Il conduisit la défense de la Pologne et de Vienne contre les armées de l'Empire ottoman et remporta une bataille importante le 12 septembre 1683 Un an plus tard l'astronome polonais Johannes Hevelius nomma cette petite partie du ciel coincée entre l'Aigle et le Sagittaire en son honneur Scutum Sobiescianum et parce qu'il l'a aidé à reconstruire son observatoire endommagé après un incendie La dénomination officielle latine de la constellation a depuis été raccourcie à Scutum l'Écu ; aussi dit le Bouclier tout court


























je vois l’océan 


avancer sur la rive 

le sol ferme 

gagner le domaine de l’humide


l’abondance 

croissant en perte

et la perte en abondance 






















hâte-toi 
mon ami tu n’as pas 
tant à vivre 


je te rebats ce mot

car 
il vaut tout 

un livre 


Jouis



bien purs

présents du Ciel qui naissent 

sous les pas


je vois de loin 

j’atteins de même






















Charles Baudelaire 

Gustave Courbet 

1848


j’ai de chaque chose extrait la quintessence

tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or


les soleils couchants

revêtent les champs

les canaux la ville entière

d’hyacinthe et d’or 

le monde s’endort

dans une chaude lumière


là tout n’est qu’ordre et beauté

luxe calme et volupté




eh ! 
qu’aimes-tu donc
extraordinaire étranger 

?

j’aime les nuages... 

les nuages qui passent... 

là-bas... 

là-bas... 

les merveilleux nuages !


homme libre
toujours tu chériras la mer !

la mer est ton miroir  
tu contemples 
ton âme

dans 
le déroulement infini 
de sa lame

et ton esprit n’est pas 
un gouffre moins 
amer



CORRISPONDENZE


vasta come le tenebre o la luce

i profumi

i colori

e i suoni si rispondono


vaste 
comme la nuit et comme la clarté 
les parfums les couleurs et les sons se répondent



derrière les ennuis et les vastes chagrins
qui chargent de leur poids l'existence brumeuse
heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
s'élancer vers les champs lumineux et sereins

ELEVAZIONE


mène-moi
de l'irréel au réel

mène-moi
des ténèbres à la lumière

mène-moi
de la mort à l'immortalité



la poésie 
dispose pour nous 
la vaste connaissance remplie 
de lumière et d'énergie  

immense 
indestructible 
pour toute la vie




j'ai longtemps habité sous de vastes portiques

que les soleils marins teignaient de mille feux

la vita anteriore