vendredi, janvier 22, 2021




il y a 
d’abord ce discours 

officiel 

indécemment simpliste
abêtissant


















Protégez-vous 

dit-il 

protégez les autres 

surtout 

restez prudents...


parti pris du toujours pire à venir du souverain 

nous sommes en guerre 

ne souffrant pas la plus petite contradiction


illusion imposée  réalité travestie 

l’ennemi est partout il est invisible  

vous êtes en danger 


ce discours à tout bout de champ rabâché dont l’omniprésence frise l’obscénité, cherchant sans cesse à s’insinuer dans nos cinq sens : télévision et radio  internet et métro  halls de gare  autoroutes  affiches ici  là  partout  tout le temps


cette voix assourdissante qui vous somme de vous plier à sa règle  vous demande aujourd’hui  vous demandera demain  de vous faire inoculer son vaccin  sans voir  sans comprendre sans poser de question  sans broncher

mais en faisant confiance  à  l’institution   aux tutelles  vous savez ?…

celles-là même devenues le terrain de jeu d’une tricherie à grande échelle  d’un lobbying décomplexé et d’une corruption galopante 

depuis plus d’un demi siècle, leur gangrène exposée sans pudeur à notre cécité  elles sont le théâtre de scandales sanitaires majeurs, qui se suivent et se ressemblent  et au cours desquels les morts et les blessés se comptent par dizaines voir centaines de milliers quand on arrive à les compter : amiante distilbène  hormone de croissance  sang contaminé  opioïdes  etc  etc.


mais faites confiance  merci


et puis il y a cette autre voix presque inaudible  qui ne nous appartient pas, mais que nous avons choisi de porter 

c’est celle de la raison  et de la prudence  celle-là qui est le fondement même de toute démarche médicale et thérapeutique  et dont toute la force tient en une formule  que vous connaissez maintenant : 

Primum non nocere 


Parce que plus qu’un autre le soignant sait que  l’enfer est pavé de bonnes intentions  et qu’à trop vouloir bien faire  il peut en faire parfois trop précipitant la chute du patient venu lui demander secours  D’abord ne pas nuire  et si tu n’es pas sûr de faire plus de bien que de mal alors abstiens-toi par respect  et par humilité

attends surveille accompagne

mais abstiens-toi


oui mais voilà
quand le médecin s’abstient  l’industriel trépigne


car il est un fait dont l’évidence devrait nous écorcher les yeux : les intérêts de l’un ne recouvrent en rien les intérêts de l’autre

et la divergence n’est pas exclue


quand l’un cherche à soigner l’autre cherche à vendre

la santé est la priorité de l’un  le bénéfice pécuniaire la priorité de l’autre

Nous affirmons que cet état de fait devrait être pris en compte  sous la forme d’une régulation stricte et indépendante

et dire cela n’est en rien diaboliser le commerce  activité fondamentalement humaine et qui peut s’exercer de façon vertueuse


aujourd’hui nous avons pris l’habitude de déléguer notre pouvoir de jugement

nous achetons des médicaments  parce qu’on nous dit qu’il le faut

nous prenons des médicaments parce qu’on nous dit qu’il le faut

mais  on  est un con  pas vrai ?…


nous choisissons d’offrir notre confiance à un médecin

et ce médecin choisit d’offrir sa confiance à des tutelles : agences du médicament HAS  etc. 

et ces tutelles choisissent d’offrir ou de vendre ? leur confiance aux industries du médicament

mais tous ces délégataires… 

sont-ils dignes de la confiance qui leur est accordée ?


les industries du médicament à une extrémité de la chaîne

nous à l’autre


face à cet inquiétant ballet  nous ne voulons plus croire  nous voulons voir


parce que c’est le concept même de Santé qui se joue là


Primum non nocere 


nous voulons porter cette voix de la raison, cette voix de la prudence

cette voix qui affirme que si le virus SARS-CoV-2 engendre parfois une pathologie grave appelée COVID, les chiffres de l’épidémiologie montrent que l’immense majorité ne risque rien

et que rien ne saurait justifier l’administration précipitée à toute une population saine d’un remède dont ni l’efficacité ni la dangerosité  n’ont été étudiées de façon sérieuse et approfondie


nous portons cette voix qui affirme que s’il existe aujourd’hui une seule urgence  c’est bien celle de sortir d’un état d’urgence artificiellement entretenu  et celle de commencer à nous écouter


chers amis

aidez-nous à rendre cette voix audible !


Vous trouverez avec cette lettre une synthèse sur l’état de la recherche actuelle concernant le vaccin contre le SARS-CoV-2 commercialisé par Pfizer  destiné à être le premier mis sur le marché en France.


nous vous proposons un challenge tout simple avec peut-être un petit air de 

déjà vu 


faites passer cette synthèse à 3 personnes de votre entourage concernées

qui ont par exemple un parent en ehpad

avec bien sûr la consigne de la transmettre à nouveau à 3 personnes. 

et ainsi de suite en mode épidémique… 


appelons cela la 

chaîne du consentement éclairé 

si vous voulez bien !


ici































ceci n’est pas 

une tasse 

oeuvre en porcelaine de Bertrand Fèvre


là je vois votre tasse

je dis 

c’est une tasse 

mais si 






























elle disparaissait lorsque je vais derrière
c’est que ce ne serait pas 

une tasse



un objet physique c’est un objet qui résiste à des changements de points de vue et une théorie élégante c’est une théorie qui intègre dans sa formulation des invariants qui lui donnent la possibilité de saisir des objets invisibles  qui se comportent comme des objets visibles  c’est-à-dire qui résistent à des changements de point de vue






































la 
recherche
d'

un hypothétique bonheur 

fonde 

la conscience 
artistique de nos sociétés


*




















de la distraction à l'activité purement utilitaire

de la soumission au libre arbitre

du bon sauvage à la barbarie humanitaire

de l'art pour chacun au tout est art

de la figuration à l'abstraction

de Dieu pour tous à chacun pour soi 

de l'homme à la femme

de l'individu à la société 

de la vie à la mort 

du temps passé au temps présent


*


dessin

volume

photographie

vidéo

gravure


narration

territoires

ville

gestes


*

Giorgio Agamben

Maurice Blanchot

Emile Littré

Edward Gorey


Jeff Wall

Thomas Schütte

Thomas Bernhard

Le sarcophage étrusque de la villa Giulia à Rome


*





je m'intéresse aux systèmes
 
comme 
l'enfant qui démonte 
le réveil pour en voir les rouages 

mon travail 
consiste à regarder comment ils produisent 
un potentiel discursif 

qui peut s'incarner dans 
une forme poétique 

et pour ce qui est du dessin dans 
une image agissante


la formule de Giordano Bruno 

intelligere est phantasma speculari

penser 
c'est contempler la vision

penser 
c'est réfléchir avec les images


condense pour moi 

cette volonté de mettre en place  via les images 

et par extension des récits

le résultat de mes modestes investigations

démontages et rapprochements




















 

accélération
renfermement 
expiation
soupirs
gémissements
gravats




pâle petite coureuse

donne moi 
un cheval qui puisse me porter 
à travers les brouillards 

elle a si peur































pour celui 
qui a envie de voyager 
il y a mieux à faire que de sangloter 

la peur est un aigle d'or

elle déploie ses ailes

et puis
le souvenir du silence

et puis
le souvenir de la mort

le nombre 
des jours de ma vie a été 
fixé

la mort appelle la vie

une chanson lumière

jouer sur le bord de l'ombre

voici 
onze pommes d'or pour acheter 
la paix

laisse-moi 
attraper cette dernière goutte de soleil 
dans ma bouche

plus loin oh plus loin encore...

ne t'arrête point ne t'arrête point....




je suis 
allé dans la jeune forêt
pour chercher

une 
baguette magique
et 

je l'ai trouvée
































3ème examen


PRÉPARATION

révère la mémoire

des Héros bienfaiteurs

des Esprits demi-Dieux


PYTHAGORE 

considérait 
l'Univers comme 

un Tout 
animé dont 
les Intelligences 
divines rangées chacune 
selon ses perfections dans sa 
sphère propre étaient les membres






















ce fut lui qui désigna le premier ce Tout par le mot grec Kosmos  pour exprimer la beauté  l'ordre et la régularité qui y règnent

les Latins traduisirent ce mot par Mundus duquel nous avons fait le mot français Monde 

c'est de l'Unité considérée comme principe du monde que dérive le nom d'Univers que nous lui donnons


le mot grec 
Kosmos exprime 

une chose 
mise en ordre  
arrangée d'après 
un principe fixe et régulier


la distinction des trois mondes et leur développement en un nombre plus ou moins grand de sphères concentriques  habitées par des Intelligences d'une pureté différente  étaient également connus avant Pythagore  qui ne faisait en cela que répandre la doctrine qu'il avait reçue à Tyr  à Memphis et à Babylone

cette doctrine était celle des Indiens

on trouve encore aujourd'hui chez les Burmans la division de tous les êtres créés  établie en trois grandes classes  dont chacune contient un certain nombre d'espèces  depuis les êtres matériels jusqu'aux spirituels  depuis les sensibles jusqu'aux intelligibles 

les Brahmes qui comptent quinze sphères dans l'Univers  paraissent réunir les trois mondes primordiaux aux douze sphères concentriques qui résultent de leur développement 


Zoroastre qui admettait le dogme des trois mondes bornait le monde inférieur au tourbillon de la lune

là finissait selon lui l'empire du mal et de la matière

cette idée ainsi conçue a été générale  elle était celle de tous les philosophes anciens  et ce qui est très remarquable  c'est qu'elle a été adoptée par des théosophes chrétiens  qui certainement n'étaient point assez instruits pour agir par imitation

les sectateurs de Basilide  ceux de Valentin et tous les gnostiques y ont puisé le système des émanations qui a joui d'une grande célébrité dans l'école d'Alexandrie

d'après ce système on concevait l'Unité absolue ou Dieu comme l'âme spirituelle de l'Univers  le principe de l'existence  la lumière des lumières   on croyait que cette Unité créatrice  inaccessible à l'entendement même  produisait par émanation une diffusion de lumière qui procédant du centre à la circonférence  allait en perdant insensiblement de son éclat et de sa pureté à mesure qu'elle s'éloignait de sa source  jusqu'aux confins des ténèbres dans lesquelles elle finissait par se confondre  en sorte que ses rayons divergents  devenant de moins en moins spirituels  et d'ailleurs repoussés par les ténèbres  se condensaient en se mêlant avec elles  et prenant une forme matérielle  formaient toutes les espèces d'êtres que le Monde renferme


Ainsi l'on admettait entre l'Être suprême et l'homme  une chaîne incalculable d'êtres intermédiaires dont les perfections décroissaient en proportion de leur éloignement du Principe créateur 

tous les philosophes et tous les sectaires qui admirent cette hiérarchie spirituelle envisagèrent sous des rapports qui leur étaient propres les êtres différents dont elle était composée

les mages des Perses qui y voyaient des génies plus ou moins parfaits, leur donnaient des noms relatifs à leurs perfections  et se servaient ensuite de ces noms mêmes pour les évoquer : 

de là vint la magie des Persans que les Juifs ayant reçu par tradition  durant leur captivité à Babylone appelèrent kabbale

cette magie se mêla à l'astrologie parmi  les Chaldéens  qui considéraient les astres comme des êtres animés appartenant à la chaîne universelle des émanations divines  elle se lia en Egypte aux mystères de la Nature  et se renferma dans les sanctuaires  où les prêtres l'enseignaient sous l'écorce des symboles et des hiéroglyphes 


Pythagore  en concevant cette hiérarchie spirituelle comme une progression géométrique  envisagea les êtres qui la composent sous des rapports harmoniques  et fonda par analogie les lois de l'Univers sur celles de la musique 

il appela harmonie le mouvement des sphères célestes et se servit des nombres pour exprimer les facultés des êtres différents  leurs relations et leurs influences

Hiérocles fait mention d'un livre sacré attribué à ce philosophe  dans lequel il appelait la Divinité le Nombre des nombres 

Platon qui considéra  quelques siècles après  ces mêmes êtres comme des idées et des types  cherchait à pénétrer leur nature  à se les soumettre par la dialectique et la force de la pensée

Synésius  qui réunissait la doctrine de Pythagore à celle de Platon  appelait tantôt Dieu le Nombre des nombres  et tantôt l'Idée des idées 

les gnostiques donnaient aux êtres intermédiaires le nom d'Eons

ce nom  qui signifiait en égyptien un Principe de volonté  se développant par une faculté plastique inhérente  s'est appliqué en grec à une durée infinie


on trouve dans Hermès Trismégiste l'origine de ce changement de sens 

cet ancien sage remarque que les deux facultés  les deux vertus de Dieu  sont l'entendement et l'âme  et que les deux vertus de l'Éon sont la perpétuité et l'immortalité

l'essence de Dieu  dit-il encore  c'est le bon et le beau  la béatitude et la sagesse l'essence de l'Éon  c'est d'être toujours le même

mais non contents d'assimiler les êtres de la hiérarchie céleste à des idées  à des nombres ou à des principes plastiques de volonté  il y eut des philosophes qui aimèrent mieux les désigner par le nom de Verbes

Plutarque dit quelque part  que les verbes  les idées et les émanations divines résident dans le ciel et dans les astres

Philon donne en plus d'un endroit le nom de verbe aux anges  et Clément d'Alexandrie rapporte que les Valentiniens appelaient souvent ainsi leurs Éons 

Selon Beausobre les philosophes et les théologiens cherchant des termes pour exprimer les substances incorporelles  les désignèrent par quelqu'un de leurs attributs ou par quelqu'une de leurs opérations  les nommant Esprits à cause de la subtilité de leur substance  Intelligences à cause de la pensée Verbes  à cause de la raison  Anges  à cause de leurs ministères  Éons  à cause de leur manière de subsister toujours égale  sans changement et sans altération 

Pythagore les appelait Dieux  Héros et Démons  relativement à leur élévation respective et à la position harmonique des trois mondes qu'ils habitaient 

ce 
ternaire 
cosmogonique  
joint à l'Unité créatrice  
constituait le fameux quaternaire 
ou 

la tétrade sacrée 




















 

dans son ouvrage intitulé

Matière à démentir

elle a posé 
la question des rapports
qu'entretiennent 
































la physique  
la philosophie et la poésie

elle
suggère
que 

sans apporter 
des réponses directes
aux questions philosophiques ou
dirions-nous métaphysiques sur l'espace
la matière le temps le vide le réel en général
la physique propose des aperçus insolites déstabilisants
pour le sens commun

ces résultats de la physique
la philosophie et la poésie  pourraient 
alors les prendre en considération comme 
de nouvelles données de sa réflexion ontologique ....




























 

53

que deviennent les Ases

?

que deviennent les Alfes

?

le vaste Joetenhem tremble

les Ases sont en conseil

près des portes en pierres soupirent les Nains

ces sages des montagnes


me comprenez-vous 

oui ou non

?




















54

lorsque Odin ira combattre le loup

arrivera la seconde douleur de Hlina

mais le vainqueur lumineux de Bele

se mesurera contre Surtur

le héros chéri de Frig succombera 





















vendredi

un silence 

aussi inquiétant signifie
que ce Journal se dirige vers 

une mort prématurée 

c’est 

une entreprise impossible  

noircir 
tous les jours 

une page supplémentaire

alors que j’ai écrit tellement 
par nécessité 

me casse les pieds & ce que je raconte 
est sans intérêt




je sais que moi 

je suis mortel éphémère  mais quand

des astres

je cherche le cours incessant 

spiralant

mes pieds ne touchent plus terre 

mais c’est 

de l’ambroisie

nourri par Zeus lui-même 

qu’alors 

je me rassasie 




qu’on n’objecte pas à ces hypothèses  qu’elles sont trop difficiles à saisir  à cause de la complication des moyens que nous employons 

car quelle comparaison pourrait-on faire des choses célestes aux terrestres  et par quels exemples pourrait-on représenter des choses si différentes 

et quel rapport peut-il y avoir entre la constance invariable et éternelle  et les changements continuels 

ou quoi de plus différent des choses qui ne peuvent aucunement être altérées ni par elles-mêmes  ni par rien d’extérieur à elles  que celles qui sont sujettes à des variations qui proviennent de toutes sortes de causes 

il faut  autant qu’on le peut  adopter les hypothèses les plus simples aux mouvements célestes  mais si elles ne suffisent pas  il faut en choisir d’autres qui les expliquent mieux 

car si après avoir établi des suppositions  on en déduit aisément tous les phénomènes comme autant de conséquences quelle raison aura-t-on de s’étonner d’une si grande complication dans les mouvements des corps célestes 























vous commencez par écrire 

une phrase 

ensuite vous la hachez menu 

puis mêlez les morceaux et les tirez au sort

strictement au petit bonheur 

l'ordre des mots

est tout à fait indifférent...


























abuser du temps qui passe

soustraire 

piocher 

atteindre 

piétiner 

étreindre 

insulter 

sermonner 

abuser du temps qui passe


la seule chose 

le contraire même

peut-être rien


 


être ici ...

le calme ...

le monde autour ...

le souffle qui pourrait ...

un instant après l’autre...

le souffle ...

la respiration ...

le regard ...


 


une certaine confusion ...

passant d’une chose à l’autre ...

imprévisible ...

un avenir...