à quoi
penses-tu donc
?
je ne pense pas
je marche
côtoyant les abîmes
je goûte
la douceur et la paix que donne
la sensation
du vide
*
une feuille blanche
me
déclare
par le vide
qu’il n’est rien
de si beau que ce qui
n’existe
pas
sur
le miroir magique
de sa blanche étendue l’âme
voit devant elle le lieu des miracles
que l’on ferait naître avec des signes et des lignes
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