mercredi, septembre 15, 2021


voilà l’air

mais 

il est sans paroles


les mots ne sont que spéculation

du latin speculum 

miroir


ils cherchent et ne trouvent pas 

le sens de la musique




















la ville est toute en longueur 
pour ne pas froisser 
les lignes 
de l’eau

pas nécessaire 
de se développer toujours

on peut l’imaginer dépourvu 
de tout corps 

tel 
qu’il aurait voulu 
être



quitte à se tenir à l’écart… 

devenir lent...

les amours
coulent sans penser...


une place 

pour l’inattendu...
pour ce renversement des valeurs... 
pour quelque chose d’imprévu...





vivre 
toujours 
avec cette 
chaise à côté 
de soi pour que vienne 
s’y asseoir 

l’inconnu le clandestin






























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