jeudi, août 05, 2021


que se passe-t-il 

quand il ne se passe 

rien 

la conscience 
enchaînée à la vanité est dupe du rien
charmée par le néant


tout se déplace 

se dérobe derrière les mirages et 

les formes des nuages





















marcher 

est sans doute la première forme 

d’écriture

 

dérives et divagations

pensées 
qui échappent 
aux contraintes du réel 
pour se développer dans n'importe quelle direction

divagations du rêve
de l'imagination

ai-je été 
visité par la vérité
ou bien par de pures hallucinations 

les 
divagations 
d'

un cerveau déminéralisé

?


un paradoxe 


quelque chose 

qui n’en finit pas d’advenir

 

des traces 

sinon dans le visible du moins 

un bruit

un murmure 

un bourdonnement 

une odeur

une émanation

une effluve 

un parfum


rien de fixe

rien de vraiment tangible 

que l’instantané des apparences 


de ces durées étirées naissent d’étranges silences

de longs grondements 

assourdissants


dans cette lumière 

des heures où semble rêver l’invisible


dans la lenteur 

qui 
affecte les corps venant vers nous depuis 
l’horizon

 

l’appel 

des hautes lumières et 

des forts contrastes

 

une forme de révélation

de flamboiement 

de miroitement 

de chatoiement

de scintillement

de papillotement

de perceptions

de disparitions et d’ombres portées 


le monde est flou 

vague
confus
nébuleux
incertain
timide
indécis
obscur
vaporeux
indistinct
flottant
trouble
brumeux
indéterminé
imprécis
ténébreux
nuageux
mou
lâche
libre
fumeux
voilé
sibyllin
léger


une 
apparence 
hallucinatoire du temps 
qui passe avec ses mirages et 
ses figures fantomatiques dont on finit 
par se demander si elles correspondent à 
des êtres 
réels


une 
apparition 

?


vision

venue

éclosion

manifestation

















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