dimanche, mai 16, 2021


plutôt que la rigidité propre du bois 
le tronc fait 
paraître 

une élasticité charnue

sous l’effort 
du gras cylindre de fibres qu’elle enserre
la gaîne éclate
et l’écorce rude
divisée en écailles pentagonales 
par de profondes fissures 
d’où suinte abondamment la résine
s’exfolie en fortes couches 


































et si
par la souplesse d’
un corps 
comme désossé
la tige cède aux actions extérieures qui
violentes
l’assaillent 
ou 
ambiantes
la sollicitent
elle résiste par 
une énergie 
propre et le drame 
inscrit au dessin tourmenté 
de ces axes est celui du combat pathétique 
de l’Arbre





























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