lundi, mars 01, 2021


seulement debout 

noirci

tombé ouvert 


quatre murs sur le vrai refuge 

l'envers est inutile


ruines éparses 

même gris que 

le vrai refuge de sable gris cendré 

 




















quatre avions 

carrés

tous blancs et blancs

tous partis de l'esprit


jamais 

l'air gris n'a 

été intemporel


aucun 

son ne fut la lumière 

qui passait 


pas de son 

pas de remue ciel gris cendré 


miroir de la terre 

miroir du ciel


jamais 


cette immuabilité rêve 

l' heure qui passe


elle maudira à nouveau Dieu 

comme dans 

les jours bénis face au ciel ouvert 


le déluge qui passe  


le petit corps gris visage 

présente des fissures 


des avions 

des yeux blancs et calmes


disparu depuis longtemps de l'esprit


la lumière figée 

l'air gris intemporel 

aucun son


un blanc pur qui a disparu de l'esprit


petit corps gris cendré verrouillé cœur rigide 

battant face à l'infini 



jours 

bénis du bleu 

le nuage qui passe  


quatre 

véritables refuges carrés 

quatre murs 

à l'envers sans bruit


ciel gris 

pas de nuage 

pas de son

pas de remue terre 


sable gris cendré


petit corps 

même gris que le ciel terrestre 


gris cendré de tous côtés 

ciel de terre comme un de tous côtés 

infini


elle va remuer dans le sable  

il y aura des remous dans le ciel 

l'air du sable 


jamais mais en rêve 


le rêve heureux qu'une seule fois à servir 


petit corps 

petit bloc cœur battant 

gris cendré uniquement debout


terre ciel comme un tout 

les côtés infini 

petit corps seulement debout


dans le sable

un pas dans l'infini


*



un cheval 
au-dessus pour mon amour

un cheval
comme un poème pour ma maison

un cheval de la lune
pour faire le tour de mes étoiles



nous 
ne faisons qu’apparaître 
dans 

un monde
 
soumis comme nous au pouvoir 
du temps


la sensation de tomber


la vie est un voyage 

si je dois choisir

je choisis le verbe être


viser l’éveil




















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