corps-grotte geste-cri
cri
chose autre corps point surface
masse-sens-matière-antre
cris
clarté
apparence
dos pas cri chant
CRI
il faut du temps
pour que les mots nous éblouissent
et
ces mots
dans
un jour par-dessous le jour
volent librement
virevoltent
avec toutes sortes de cris
quitte à revenir à la nuit dans leurs grandes
phrases compactes
comme
le clignement de l’œil qui permet la vision
l'inarticulation qui permet la phonation
feu noir
déchirement
trouée des fins et des matières
sens insurgé
un contre-sens
un détournements des sens
un enlèvements des sens
une espèce de ravissement des sens
les sens aveugles
les sens du corps
essence pulsation nuit antre innombrable insensible
cri perce silence
le cri n'est rien
le cri serait formation
il est déchirure
sa formation enveloppe sa déchirure et l'inverse
le rien du cri est violence inimitable
il laisse muet
mouette
r
cercle aire jusqu' après chant
dans le vide aux parois sans fond
sans arrière sans rien au-delà
sans arrière
au-delà
delà
une force de vie obstinée
inlassablement recommencée
allumant des yeux prodigieux
dans
ce retour
parfois bouleversant
aux frémissements
d’
une existence vouée
à la recherche du sens profond
et caché des
choses
une part
d’évidente nostalgie
laisser sa parole tout à fait libre de signifier ses désirs
Au petit jour la lumière.
je tremble comme
une feuille
dans ce qui se pousse devant moi
l’esprit ne fait pas défaut
je le sais
l’Instant est là
L’Instant du Saint-Esprit
la gloire du soleil sur la mer violette
Et tout se renverse à nouveau...
Ô cerveaux enfantins
l’
Instant
est
une position imprenable
les caravanes partent
un jeu
le combat spirituel
est aussi brutal que bataille d’hommes,
mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul
les couleurs propres de la vie se foncent et dansent
et se dégagent autour de la vision
sur le chantier
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