J’aime
ce
pin
d’
un pied à peine
Replanté de mes propres mains
Il garde encore le vert que reflétait le ruisseau
Il est encore voilé de la brume humide de la montagne
Je l’ai replanté au soir de mon âge
Il mettra longtemps à grandir
Pourquoi
passé quarante ans
Planter
un arbrisseau
de quelques pouces
?
Pourrais-je
voir ses ombrages
?
Vivre soixante-dix ans est bien rare
J’aime
votre ténacité devant l’hiver
Et j’aime
votre droiture
Pour vous voir chaque jour
Je vous ai planté devant mes marches
Si la mort ne vous en empêche
Je sais que vous atteindrez les nuages
Pai Chu Yi Bai Juyi) 772-846
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