samedi, juillet 11, 2020


corps et biens 

les ténèbres

y mourir 

ô belle flammèche y mourir

voir 




















les nuages 

fondre 

comme la neige et l’écho

origines du soleil et du blanc 

pauvres comme Job

ne pas 
mourir 
encore 

voir durer l’ombre

naître 

avec le feu et ne pas

mourir

étreindre et embrasser 

amour fugace le ciel mat

gagner les hauteurs 

abandonner

le bord

qui sait
découvrir 

ce que j’aime

omettre de transmettre

mon nom aux années

rire 

aux heures orageuses 

dormir 

au 
pied 
d’

un pin

grâce 
aux étoiles semblables 
à 

un numéro

mourir 

ce que j’aime 

au bord des flammes






je suis 

plus heureux que la mousse

la mousse n’a pas de cheveux moi

j’ai 

une chevelure 

d’aube et de beurre frais

inutile de dire que les grenouilles 

s’en foutent


































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