jeudi, juillet 02, 2020



l’
horizon se creuse 
d’

une 
manière étrange



qu’est-ce que l’image

?

comment peut-on l’appréhender



pourquoi l’image nous saisit-elle

nous force-t-elle à nous

arrêter







pourquoi 

le mystère 
semble savoir 
de lui ce qu'on ne sait de lui 

?


la goutte d'eau 
n'est-elle pas le pas de trop 
du peu

?

le mystère 
n'est-ce pas le rien qui en fait trop 

?

comment 

la rose 
fait son profit du mystère 

?

est-ce qu'

une inquiétude 
sereine traverse les choses 

?

est-ce que 

le cœur 
secret des choses 
n'est pas fait des précautions 
prises pour le 
conserver 

?

est-ce que 
le monde est 
le monde parce qu'il 
est à la fois trop grand et 
trop petit pour 
lui-même 


la rose 
est-elle le volant 
de la partie de badminton 
que se dispute 
l'univers 

?




toute l’activité poétique se voue

à
concilier

ou
du moins

à
rapprocher



la limite et l’illimité  le clair et 

l’obscur 

le souffle et la forme


il se peut 
que la beauté 
naisse quand la limite 
et l’illimité deviennent visibles 
en même temps 

mais



les 

combinaisons 

de la limite et de l’illimité sont en nombre 

infini








le 
jour est

une escale nouvelle





soulever le couvercle des apparences 

retourner les poches des choses

monter à l’assaut



les images vivent toujours à l’intérieur de moi

le crépuscule d’été se referme avec lenteur où tout se tient 

le silence 

les visages et l’énigme 

le paradoxe























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