lundi, juillet 20, 2020



l’herbe fraîchement coupée 
et l’heure de la sieste 
qui arrive



il fait 
un jour à tenir 
le paysage 
debout


s’effacer 

dans 
le mouvement de 
l’arbre



un mot
ne peut sauver les heures 
qui passent





il y a 
juste 

une différence 
de point de 
vue





il y a 
les visages 
de l’enfance ouverts comme 
des paysages

le regard immobile 
ne change pas dans l’ombre



l’
immensité du vide 
comme la colère 
d’

une foule invisible



elle ouvre 
avec ses mots et ses gestes 
tant de chemins

vers
le vide
vers la clarté
pour atteindre la plénitude



certains souvenirs 
ne se délitent pas avec le temps

le temps 
n’est
pas 

une destination



nous sommes 

là 
et nous ne pouvons qu’être 




je 
ne remplace jamais 
les ciels



déplacement 

lent

contradictoire

avec fissures et tensions





retrouver 
les visages et les êtres disparus

elle laisse 
les ombres la traverser traverser 
ses rêves

tu 
marches 
dans la ville 

un peu comme un intrus



les chemins 

s’entrecroisent où s’entremêlent 

formes et êtres

vagues et forêts

oiseaux et fleurs

images et souvenirs




le long trottoir
d’asphalte et de poussière



dans

le bruissement du vent

dans

les arbres
et les murmures
des statues




le jour
enflé de fatigue cherche nos failles


la lumière caresse l’incertitude
quand glissent les
couleurs

c’est
à l’intérieur que
ça souffle


les oiseaux 

dans
le pâle
espace du soir

leur paraphe secret qui signe notre monde


une lumière 
qui incise à jamais ton regard



dans le ciel
ce qui bouge n’avance pas
tremble plutôt ou tourne et vibre





la lumière
est toute pénétrée d’ombre




comme
dans 

un train

le paysage

si 

tu changes de place

tout fuit en avant





j’ai tendance à accumuler





ces instants 

dont je ne saurais dire la durée 
parce que tout sentiment de durée s’abolit




une simultanéité 

de
tous 
les points
des harmoniques




une concentration

du temps 
dans l’instant

en 
même temps que l’instant accède 
à 

un déploiement sans précédent



aux volets 

il y a 
le murmure de la rue inondée 
de soleil

cela 
m’est apparu 
comme 

un choc







avec 
liminaire

Promenade photographique entre le tronçon de la Petite Ceinture au niveau de La Gare salle de concerts jazz située au n°1 de l’Avenue Corentin Cariou Paris 19ème  et le Parc de la Villette Les jardins Passagers jardin partagé exposition photographique d’Adeline Care dans Le Jardin des miroirs création de Bernard Tschumi dans le cadre de Plaine d’Artistes

ici
































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