vendredi, juillet 24, 2020



l’homme 
doit être laissé comme 
non fini

c’
est-à-dire 
comme appartenant 
à

une espèce 

en cours 
de métamorphose infinie 
dans 

une nature 

qui est 
elle-même 

une métamorphose infinie



*





au 
pied 
d’

un sureau

entouré 
de buissons 
de lilas et de noisetiers
j’aime le contact de cette tête 
humide sur mes 
genoux 




un chemin creux de montagne

une étoile filante phosphorescente

une pleine lune 

et 

un croissant 




quelques

traces d’encre suspendues

dans

un rectangle de papier 

effacent les images qui encombrent

mon présent

six kakis

































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