lundi, juin 15, 2020




ce narthex 

au shibalba  tu le tries de peau 

que du sheela na gig 

la panoplie 

de plis 


un sommeil ininterrompu  

se colline pieds nus sur les arêtes 

de brisants cailloux  

s’évade à chaque lecture pour mieux 

se reformer  ailleurs  

dans 

un temps délité 





a
sommet des heures  en songe 
dans 

une langue sorcière 






qui ne confesse jamais 

tout à fait son dur secret qu’aux dieux

des fleurs

une fleur

mais laquelle

quelle fleur courtisane

corolle pileuse

rafflesia mollusque portant de ciel

écoutille

vaisseau trou noir

ortie de mer méduse palais de décongélation

nef de résurrection 

tour d’ivoire

star gate 

rampe d’amerrissage destinée dans 

un monde parallèle 

soucoupe silencieuse
dont la tige s’orienterait 
selon l’axe de la lune et des constellations réunies
surgie de quelque immensité minérale 
à discrétion et deux pistils
chacun 
d’

une tonalité concordante 


un sens 

qui se déroberait  


un vortex

un plexus

un rhizome

un détail 

de  L’Origine du monde  


un aérostat à ventouses 

un diamant



qu’est ton désir sinon 

ta plaie ta plaie 

ta zone 

décentrée d’organe mou hors de dedans 

de ces armées végétales
de ces boucliers de pétales
sombrent de fabuleux bestiaires 
d’âmes mortes
sourd le parfum faisandé 
de capiteuses bourses 
d’abeilles sauvages 
aux pollens florissants

une reine aveugle 



de cire et vagues 
de sperme
bandaisons d’élus et d’élytres
tout verse suc retourne et recommence 
au puits laiteux 
de la pupille moire en reptation 
de nid carrosse 
comme messe matrice entre 
le vide et le plein 
l’amont et l’aval



ce grand plat 

de vulve que tu commences à voir 

qu’il meule 

un œil serrure à la colle sucrée 

floréal pot de Laocoon où l’âme saumûre 



il y a 

moult façons ou deux de lire les énigmes 

de la beauté passante

la première est de les recevoir

la seconde de tenter de les déchiffrer

d’en disséquer la moelle 











































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire